SAINT CURE D’ARS – Qui allez-vous servir : vos idées ou l’Amour ?

7 février 2022 12 Par sylvaindidelot

Canalisation publique du 1er février 2022 par Sylvain Didelot, retranscrite par Marie-Claire.

 

Chers, chères Ami/e/s, je suis heureux de vous voir aujourd’hui. Je dis bien de vous voir, même si je semble avoir les yeux fermés, mon regard est tourné vers chacun d’entre vous.

J’observe ce monde. J’observe sa transformation. J’observe aussi son élévation, et j’observe surtout une demande de « techniques », de « méthodes », de « comment ».

 

Existe-t-il une méthode, chers frères, chères sœurs, existe-t-il une méthode pour aimer l’autre ? Est-ce qu’il existe une méthode pour prendre soin ? Est-ce qu’il existe une méthode pour être bienveillant ? Les qualités sont-elles quelque chose qui s’apprend, qui se comprend ou quelque chose qui s’exerce peut-être, qui se présente à vous ? D’où viennent vos qualités ? Vos parents sans doute vous ont appris à être polis, mais vous ont-ils vraiment appris à être gentils ? D’où venait cette gentillesse, que j’ai retrouvée souvent chez de nombreux enfants de mon village ? Cette gentillesse, elle était vraie, elle était sincère, elle n’était pas méthodique, même si certains petits étaient sournois parfois, mais globalement la gentillesse était là, chez ces enfants.

Alors quand vous recherchez des techniques et des méthodes, je sais que d’autres Guides et anges vous en donneront, mais pour ma part et en moi-même, laissez-moi vous dire ceci : les qualités de Dieu sont naturelles. Elles ne s’apprennent pas. A l’opposé, je serai presque prêt à dire que devenir méchant, devenir sournois, être dans la séparation, cela s’apprend. Mais cela s’apprend quand on accepte ce qui sépare, quand on accepte que le pouvoir soit donné aux dominants et ceci, voyez-vous, je ne l’ai jamais accepté.

J’ai accepté la hiérarchie papale je dirai, mais je n’ai pas accepté la hiérarchie de l’Homme. Je n’ai pas accepté le fait que quelqu’un vienne me voir régulièrement, en me disant qu’il était maire ou qu’il était député, ou qu’il était un assesseur de droits, parce que comme Bernadette vous l’a dit, je ne dois obéissance qu’au Divin, et à ceux qui œuvrent pour la communauté complète de mes frères et de mes sœurs.

Ainsi, mon invitation est simple : laissez-vous être qui vous êtes.

 

Bien sûr, lorsque je dis cela, je perçois chez certains d’entre vous évidemment, pas tous, cette sensation de dire : « On va me rentrer dedans. On va me faire du mal. A chaque fois que je me suis montré/e fragile, je l’ai regretté. » Ne le faites pas seul, soyez vous-même sous cette grande protection qu’est le Père.

Vous savez, cette prière qu’effectivement on attribue à la religion que j’ai portée, et qui commence par : « Notre Père, qui est aux cieux, que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne » ces premières paroles sont là pour porter à vous la Présence du Père, pour ne pas être seul, pour ne pas avoir cette sensation de solitude, car bien malheureux est celui ou celle qui se croit seul/e, et encore plus malheureuse est celle qui se sait seule parfois, alors qu’en vérité, elle ne l’est pas. Mes mots résonneront chez quelques-uns, mais pas tous.

 

Vous êtes accompagnés d’une force puissante. Laissez-la entrer en vous. Laissez-la vous choisir pendant que vous la choisissez cette force de Lumière, cette force intérieure qui deviendra une sorte de rigueur à la Lumière, de rigueur à l’Amour, car c’est cela que j’ai prêché, certes, certes, sévèrement durant mon mandat de prêtre. Je serai moins sévère aujourd’hui, clairement.

 

Souvent, j’ai confié force et pouvoir à sainte Philomène, ma douce sainte Philomène. Puis j’ai compris qu’elle s’adressait au cœur de l’homme, j’ai compris qu’elle s’adressait à l’enfant. Elle n’essayait pas de convertir – ce que j’ai essayé pendant longtemps – elle montrait juste qui elle était, car montrer c’est convertir. Prêcher est inutile, si vous n’êtes pas l’Essence-même de votre prêche, si vous ne représentez pas vraiment ce que vous voulez percevoir, démontrer ou montrer. Il s’agit donc d’être dans sa pure brillance et dans sa pure résonnance.

Assurément, de temps en temps, vous retournerez vers ce que j’ai pu appeler le péché. C’est bien normal, c’est bien humain, mais on garde ce chemin, on garde la Lumière, et on garde l’Amour comme étant la source de tout nouveau monde ! Les objectifs concrets, les politiques qui vont se mettre en place, les rapports entre les humains, ce sera naturel. Cela sera naturellement mis en place.

 

Je vous invite aussi à ne pas vous mettre à la place de l’autre, car derrière ceux qui veulent convertir, il existe ceux qui voudraient infléchir l’amour de l’autre, en confondant cela avec l’amour de soi. Ceux-là diront : « Si tu aimais, cela serait naturel. » Je l’ai dit, mais quand je dis cela, je ne détermine pas ce qu’est « être naturel ».

Je dis « cela sera naturel », ce qui sera naturel c’est le chemin vers l’amour, pas le fait de se convertir instantanément. Ce que j’essaie de préciser à chacun d’entre vous, c’est que l’Amour est un chemin, pas un miracle instantané – et même si le miracle instantané existe, par Dieu – mais un chemin d’Amour. L’Amour est un chemin, une voie dans laquelle vous allez vous délester, petit à petit, de tous ces comportements, de tous ces vices, de toutes ces contraintes aussi que vous vous imposez bien souvent, par l’extérieur mais aussi par l’intérieur, par ce despote intérieur que certains ont, et puis ces despotes extérieurs que d’autres ont, parfois les deux. Votre libération va passer par ce chemin, ce chemin d’amour. Que mon chemin soit Amour et Paix ! Je le prononçais souvent et je le souhaitais souvent aux gens : « Que votre chemin soit Amour et Paix ! »

 

Quel conseil pourrais-je vous donner ? Sans méthode, je viens de vous l’expliquer, pour ma part je n’en donne pas.

Mon conseil sera de développer une vertu qu’est la rigueur. Autrement dit, la rigueur, la droiture, l’honnêteté, la chasteté, la tolérance, toutes ses vertus vont dans le même sens. Gardez le cap. C’est difficile de garder le cap, mais c’est d’autant plus important que les vents sont contraires. C’est très facile de garder le cap quand il n’y a pas de vent dans sa voilure. C’est plus difficile quand il y a du vent, et c’est même encore plus difficile quand le vent semble venir du côté opposé, n’est-ce-pas ? Et quel navigateur êtes-vous, si à chaque fois que le vent tourne, vous tournez vous aussi ?

Soyez rigoureux, mon invitation est là, dans l’Amour, dans ces actes d’amour, dans ces prononciations d’amour.

 

Les prochains pas que vous allez vivre sur cette Terre, les prochaines – je ne dirai pas épreuves, seront de voir qui est capable de partager ses connaissances, son temps, un peu de son énergie, un peu de sa nourriture, avec d’autres. Un peu, je n’ai pas dit non plus de se sacrifier mais de partager un peu, de collaborer, de créer de nouvelles entraides de villages , de villes, de communautés en général.

Mais avant cela, vous devez vous éveiller à la souveraineté d’un peuple qui n’a pas besoin de dirigeant, ni d’être dirigé, mais de s’autodiriger de la sorte, par cette boussole qu’est la fraternité, que je ne peux qu’évoquer encore, comme Bernadette aujourd’hui, car le chemin est là. Le chemin est là.

 

Vous savez, mon véritable nom est le père Vianney, Jean-Marie. Jean et Marie, voilà deux personnes dans mes prénoms que j’ai toujours aimées. Jean, cet apôtre qui a toujours su suivre et même devancer parfois, les pas du Christ, et Marie bien sûr, la Sainte Mère comme nous le disons aujourd’hui, qui est si porteuse d’avancées en votre monde. Et vous pouvez comprendre bien des niveaux de langages quand je dis cela : la Sainte Mère, qui est porteuse de bien des avancées en ce monde.

 

Parfois les gens venaient me voir et disaient : « Père Vianney, je veux entrer dans la communauté de Dieu. » Alors je leur disais : « Tu n’en es jamais sorti que par le péché » mais j’aimerais, aujourd’hui, exprimer ce que je voulais dire dans cette époque-là, qui était rude, croyez-moi, vraiment plus rude que la vôtre, excusez m’en le principe.

Tu t’es éloigné de Dieu par le péché ne signifiait pas qu’il fallait absolument se convertir, même si je les invitais, même si l’acte du pardon est un acte très important, un acte qui nécessite de changer cette vision, face à l’œuvre qui est la vôtre. Le Père n’est jamais parti, vous n’avez jamais été abandonnés de Dieu. Vous avez abandonné Dieu.

Quand je dis « vous », je ne culpabilise personne, je dis l’Humanité a abandonné Dieu, au profit de nouveaux dieux qui sont moins aimants, et peut-être encore plus totalitaires. Ces nouveaux dieux sont la science, la connaissance, le pouvoir. La connaissance aide, mais la vérité rend libre. Le pouvoir vous donne une estime de soi mais pas l’estime du Soi. Tous les pouvoirs ne doivent servir que l’œuvre commune et pas l’œuvre individuelle, pas l’idée que l’on a de soi, pour la convertir en l’idée que devraient avoir tous les autres.

C’est en cela que beaucoup d’entre vous ont connu, ce que je vais continuer à appeler péché, mais que nous pourrions appeler un détournement du regard que Dieu porte sur vous, et que vous portez sur Dieu. Vous vous êtes détournés parce que vous avez cherché la raison plutôt que l’amour.

 

Je le répète, n’entrez pas en culpabilisation quand je vous dis cela, ce n’est pas du tout mon but, ce que j’essaie de vous dire c’est : vous n’avez jamais été abandonnés. C’est, d’une certaine façon, vous qui avez un peu abandonné et vous n’osez pas aujourd’hui, pour beaucoup d’entre vous, retourner vers ce Père Saint, retourner vers votre état christique, retourner vers cette puissance divine de Lumière qui est la vôtre.

Vous n’osez pas y retourner, pensant que vous ne serez pas accueillis, ou que cela va nécessiter quoi, encore plus de ce qui vous a perdu, c’est-à-dire encore plus de connaissances et de pouvoir ? Non. Retourner à l’Amour est un acte simple, un choix simple, une œuvre très simple, éternelle, vous menant vers votre frère, votre sœur, sans la moindre cruauté, sans la moindre envie de convertir, je le répète, simplement avec l’envie de partager, et d’être dans cette œuvre divine qui est la vôtre.

 

Ah mes enfants, si vous saviez comme je suis heureux de voir que cela se fait, parfois par des chemins compliqués, parfois par des chemins qui semblent un peu forcés, mais cela se fait !

Être dans la Paix, être dans l’Amour, cela nous aide à grandir, ensemble, car chacun d’entre vous vient éclairer cette église divine qu’est le monde. Chacun d’entre vous vient éclairer son chemin, sa trajectoire, dans l’Amour.

 

Le chemin de l’Amour est un chemin de Paix, un chemin de pardon et parfois, un chemin d’épines. Quand je parle de chemin d’épines cela signifie que parfois, parfois mais pas toujours, parfois il faudra accepter de vous marcher dessus, de passer au-delà du petit soi, d’admettre ses erreurs, ses errances devrais-je dire, car il n’y a pas d’erreur pour le Christ en vous, juste des errances, juste votre auto persuasion d’être sur le bon chemin, alors qu’il n’y a de bon chemin que celui qui vous traverse, et pas celui que vous choisissez. Autrement dit, l’œuvre est simple. Elle est ressentie comme juste, en vous.

Je vous invite donc à la simplicité, à cette sagesse de comprendre vous n’avez jamais été abandonnés. Oui, il est vrai que certaines de vos idées, vous devrez les laisser derrière vous, elles ne sont pas si précieuses que cela.

 

Il vous faut la coupe éternelle. L’eau vous sera donnée sur le chemin, et cette coupe éternelle c’est d’accepter de recevoir, d’accepter de recevoir l’eau de la nature. Dans cette allégorie caricaturale que je vous donne ici, vous êtes tous sur le chemin avec quinze, vingt litres d’eau sur vous, oubliant que la nature est pleine de cette eau, dans beaucoup d’endroits du monde. Pour vous abreuver, vous êtes alourdis de « au cas où », de « on ne sait jamais », de « mettons de côté », de « ne donnons pas et si jamais quelqu’un a besoin d’eau, mon dieu, gardons-la ». Voyez cette allégorie dont je parle, je suis sûr que vous la pressentez.

Partez légèrement. Donnez et on vous donnera. Aimez et on vous aimera. Partagez et on partagera. Sentez l’Amour de Dieu et vous le partagerez aussi. Plus vous le partagez et plus vous devenez cela, plus vous devenez cette divinité. Et être la divinité, c’est trouver son œuvre sur le chemin, c’est trouver cette voie qui vous amène à l’Amour et à la Paix.

 

Vous êtes tellement, chers frères, chères sœurs, mes chers enfants – devrais-je dire parfois – tellement à nous demander : « quelle est l’œuvre que je dois faire sur cette Terre ? » Plutôt que de dire : « Qui dois-je servir sur cette Terre ? Qui ai-je envie de servir sur cette terre ? »

Qui avez-vous envie de servir ? Pour qui accepteriez-vous de travailler comme vous dites, ou d’œuvrer ? Quel est l’ange, le Guide, le Dieu que vous souhaitez servir, à travers l’Amour bien sûr ? Voilà la vraie question, car lorsque vous acceptez de servir l’Amour, c’est l’Amour qui vous sert ce que vous devez faire.

Qui acceptez-vous de servir ? Est-ce que vous êtes capables de vous sentir serviteurs de l’autre, des autres, de tout autre ? Est-ce que vous êtes capables de rentrer, ne serait-ce qu’un petit peu, dans cette position d’humilité et de simplicité qui est nécessaire, pour avancer dans l’œuvre qui est la vôtre ? L’humilité n’est pas un acte facile, car certains vont revenir de très loin, mais c’est une œuvre qui est tellement, tellement à vous rappeler votre véritable nature.

 

Enfants de la Lumière, aucune de vos quêtes n’est inutile. Les trésors que vous recherchez, vous les possédez déjà. Acceptez de les recevoir. Acceptez de recevoir l’Amour, la Paix, la Grâce et le Partage. Quand vous accepterez vraiment cela, rien ne vous manquera, j’insiste, rien ne vous manquera.

 

Ne laissez pas tant de pouvoirs à la possession, de vous posséder. Laissez-vous posséder par l’Amour. Celui-ci vous protégera, vous préservera. Il sera votre bouclier contre bien des tentatives, maintenant, de l’œuvre de celui que j’ai appelé le grappin, ces démons, ces entités, ces énergies, qui cherchent à vous garder sous la contrainte, qui cherchent à vous garder dans la séparation, afin d’éviter que l’avènement du nouveau monde soit réel.

Mais il est réel cet avènement. S’opposer à l’avènement du nouveau monde, c’est juste nier ce qui est. Il est déjà là. Il est déjà présent, ce monde de Lumière et d’Amour que vous réclamez depuis des centaines d’années.

Il s’agit juste de changer les règles de fonctionnement de ce monde, et d’entrer à nouveau dans la communauté, dans la fraternité.

 

La nature vous y aidera bien sûr, par bien des comportements bizarres vous me direz. Vous serez aidés du ciel, physique, non physique. Vous serez aidés de tous les ciels.

Alors, la bravoure sera nécessaire, car c’est être brave que de lâcher les armes, de ne mettre qu’un bouclier d’amour devant soi. Et si vous faites cela, n’en doutez pas, l’armée de Lumière qui sera devers vous, sera d’une puissance que personne ne pourra jamais atteindre l’Amour que vous serez.

 

Nos discours, aujourd’hui, visaient à remettre chacun en conscience de qui il est, en conscience de l’Amour qui vous accompagne.

Marie vous montrera qui elle est. Elle se montrera, car elle souhaite encore prouver que tout cela est bien réel, afin d’effacer le doute de certains incroyants parfois. Et l’Amour n’a pas besoin de se montrer en vérité, car il est déjà là.

 

Frères et sœurs de Lumière, je vous aime. Dieu nous aime et tout va bien. Amen.

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

  • qu’il ne soit pas coupé
  • qu’il n’y ait aucune modification de contenu
  • que vous fassiez référence à  ce site  https://sylvaindidelot.com
  • que vous mentionniez le nom de Sylvain Didelot

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